Stéphanie Barbat assistante administrative et des ressources humaines au sein de Avdef à saint-gilles (gard)

 

aviation defense service 6e7901 opk - - Interview avec Avdef à l'occasion de la sensibilisation des salariés sur la prévention des conduites addictives au travail et le lien avec le risque routier - PREVY Prévention & Santé au Travail

Le 30 avril 2025, nous sommes partie à la rencontre de la société d’Aviation Défense Service (Avdef), société aéronautique du bassin nîmois installée depuis 1992 et également à Lorient. 

Nous avons rencontré Stéphanie Barbat, qui partage son retour d’expérience dans la mise en place d’ateliers de prévention en partenariat avec PREVY.


politique qualite prevy 6 - - Interview avec Avdef à l'occasion de la sensibilisation des salariés sur la prévention des conduites addictives au travail et le lien avec le risque routier - PREVY Prévention & Santé au Travail

Notre ambition principale est d’encourager nos collaborateurs à prendre soin de leur santé. Ces thématiques sont souvent perçues comme maîtrisées par les salariés, mais ces sessions leur permettent invariablement de découvrir de nouvelles informations ou de déconstruire des idées reçues.

Pouvez-vous nous présenter brièvement votre entreprise et son secteur d’activité ?

Stéphanie Barbat : « Notre entreprise est spécialisée dans les services d’entraînement pour les forces armées et les partenaires industriels du secteur de défense. Nous exploitons une flotte d’aéronefs spécialement modifiés et équipés pour des missions spécifiques — nous nous concentrons sur le travail aérien spécialisé plutôt que sur le transport public.

Nos avions sont dotés d’équipements sophistiqués pour effectuer des missions de formation, principalement auprès de la Marine Nationale. Nous réalisons des simulations d’entraînement avancées, notamment en guerre électronique, travaillant essentiellement avec les navires et occasionnellement avec l’aéronavale.

À Lorient, nous gérons également un centre où nous mettons à disposition des avions-écoles avec équipages complets. La Marine y forme ses jeunes recrues aux techniques de surveillance maritime, à l’utilisation des systèmes radar et aux technologies opérationnelles similaires.

Nous collaborons également avec des industriels de la défense souhaitant tester leurs équipements en conditions réelles. Par exemple, lorsqu’une entreprise développe un nouveau radar et souhaite évaluer ses performances en vol, notre bureau d’études adapte nos appareils pour intégrer ce système, puis nos équipages réalisent les essais en vol avec les ingénieurs de nos partenaires.

En interne, nous sommes autonomes : nous entretenons nos propres avions, avons nos propres pilotes et notre propre bureau d’études, en plus des fonctions administratives standard. »

Pourquoi avoir fait appel à PREVY pour vous accompagner sur la thématique de la prévention des conduites addictions et le lien avec le risque routier ?

Stéphanie Barbat : « Dans le cadre de notre fiche entreprise établie par PREVY et de l’élaboration de notre Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP), nous essayons d’organiser une à deux actions de sensibilisation annuelles sur les enjeux de santé au travail. L’an dernier, tous nos techniciens ont bénéficié d’une formation aux gestes et postures. Cette année, nous avons choisi de nous concentrer sur la prévention des conduites addictives et le risque routier, en faisant appel à l’expertise de PREVY, comprise dans notre offre socle de services.« 

Quels objectifs souhaitiez-vous atteindre avec ces ateliers ?

Stéphanie Barbat : « Notre ambition principale est d’encourager nos collaborateurs à prendre soin de leur santé. Ces thématiques sont souvent perçues comme maîtrisées par les salariés, mais ces sessions leur permettent invariablement de découvrir de nouvelles informations ou de déconstruire des idées reçues.

Pour illustrer, lors de précédentes sessions sur les produits chimiques, la toxicologue de PREVY avait réalisé une démonstration percutante : un participant équipé de gants manipulait divers objets de façon habituelle et, à l’aide d’une lumière UV, pouvait constater la contamination invisible qu’il avait propagée, alors qu’il pensait ne rien avoir touché.

Concernant la session sur les addictions, de nombreux participants ont été surpris d’apprendre que la chicha pouvait être aussi nocive, voire davantage, que la cigarette. En effet, ce serait l’équivalent de deux paquets de cigarettes pour une seule séance de chicha !

De même, les ateliers pratiques avec les lunettes simulant l’état d’ébriété ont permis aux participants de prendre conscience concrètement de leur incapacité à conduire après avoir consommé de l’alcool, même lorsqu’ils se sentent aptes.

L’objectif fondamental est donc de transformer les perceptions et les comportements.« 

Quel premier retour avez-vous des participants ?

Stéphanie Barbat : « J’ai reçu des retours extrêmement positifs de personnes qui pensaient qu’elles allaient s’ennuyer.

L’animation était très dynamique, avec des quiz, des ateliers, et l’intervenant sollicitait constamment les participants en posant des questions. C’était rythmé, les collaborateurs ont été agréablement surpris d’apprendre de nouvelles choses sur des sujets qu’ils pensaient maîtriser.« 

Pensez-vous que cette démarche a renforcé la culture de prévention dans votre entreprise ?

Stéphanie Barbat : « Récemment, notre médecin du travail de PREVY est intervenu pour actualiser notre DUERP, ce qui nous a conduits à déployer diverses actions préventives, dont ces sensibilisations, pour renforcer notre culture de prévention. Nous cherchons à nous perfectionner dans ce domaine.

Nous hiérarchisons nos actions selon les priorités identifiées dans notre DUERP. Bien que le risque routier et les substances psychoactives ne figuraient pas parmi nos priorités initiales, ils s’inscrivent dans une démarche globale de prévention visant à préserver la santé quotidienne de nos collaborateurs.« 

Envisagez-vous de renouveler ce type d’action, ou d’élargir la prévention à d’autres thématiques ?

Stéphanie Barbat :« Nous prévoyons de refaire une sensibilisation sur les produits chimiques. Nous l’avions déjà fait il y a quelques années, mais nous avons eu du renouvellement de personnel depuis. Ce serait bien que les nouveaux arrivants bénéficient de cette formation, et que les anciens se rafraîchissent la mémoire, car avec le temps, les bonnes habitudes s’effacent. Cette thématique fait partie de nos actions prioritaires du DUERP.

Je participe aussi régulièrement aux ateliers proposés par PREVY au sein du village de la prévention de Nîmes qui sont extrêmement enrichissants.

C’est vraiment une chance de pouvoir bénéficier de l’accompagnement de PREVY, d’avoir accès aux informations et aux aides dont nous avons besoin, avec un suivi régulier. »

Le 22 mars dernier a eu lieu l’atelier de prévention de l’AISMT dédié aux thématiques « sport, sommeil, nutrition et santé au travail ». Durant cette matinée, riche en échange de la part des participants, nous avons pu interviewer l’Assistante de direction de l’entreprise Bayer, Madame Coste.