Passage à l’heure d’hiver : quel impact sur notre santé ?
Dans la nuit de samedi 26 octobre à dimanche 27 octobre, à 3h du matin, nous avons gagné une heure de sommeil en passant à l’heure d’hiver. Si cette heure supplémentaire paraît bénéfique, les effets physiologiques de ce changement peuvent être plus complexes.
Impact sur notre horloge biologique : il faut en moyenne 6 à 10 jours pour adapter notre horloge interne à ce nouveau rythme, et les « couche-tard » peuvent nécessiter jusqu’à trois semaines pour retrouver un bon équilibre. Ce décalage a des répercussions concrètes sur la vigilance, le système immunitaire et la performance cognitive, avec des symptômes de fatigue ou de manque de concentration pour les plus sensibles.
Risques accrus pour les piétons et les usagers en fin de journée : la diminution de la luminosité en fin de journée représente un danger supplémentaire pour les piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes. En effet, les statistiques révèlent une hausse de 34,1 % des accidents impliquant des piétons entre 17h et 19h durant les mois d’hiver, par rapport aux périodes de l’année où ces heures bénéficient d’une meilleure visibilité.
Conseils pour mieux vivre le changement d’heure :
✅ Faites le plein de lumière naturelle dès le matin pour aider votre horloge biologique à se synchroniser.
✅ Récupérez toute dette de sommeil accumulée, notamment en fin de semaine. Dr. Jerome Liotier, médecin du sommeil, fondateur de Somnum France, recommande même la sieste pour compenser les heures tardives des week-ends festifs.
✅ Redoublez de vigilance lors de vos déplacements en fin de journée, surtout à pied ou à vélo, pour éviter les risques d’accident.